Comment réduire ses stocks au minimum pour atteindre une performance maximum ?

Les stocks représentent un coût non négligeable pour l’entreprise mais aussi une source d’erreurs et une perte de temps. C’est pourquoi, pour atteindre une performance maximum, il convient de les réduire le plus possible. A cette fin, plusieurs techniques peuvent être mises en place comme le flux tendu, aussi appelé JAT (juste à temps). Le but : diminuer le plus possible le stock tout en assurant un niveau de service maximum pour pouvoir répondre à la demande des clients en maintenant un délai d’obtention (délai entre le moment où la commande est passée par le client et celui où elle est honorée) optimal.

Impossible de tenter de réduire ses stocks au maximum quand on n’a pas les outils pour. Il faut donc disposer d’un logiciel de gestion des stocks qui soit capable de fournir des informations fiables sur les quantités disponibles. Si les produits se situent géographiquement à différents endroits (dans plusieurs magasins, dans l’entrepôt central…), la mise en place d’un stock unifié, permettant de disposer d’une seule et même base de données, est nécessaire.

Mais cela ne fait pas tout, car des erreurs peuvent survenir au moment de l’entrée en stock ou de leur sortie, ou tout simplement des vols peuvent être commis. C’est pourquoi, il est nécessaire de réaliser fréquemment des contrôles, c’est-à-dire des inventaires physiques.

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Avoir moins de stock, c’est aussi être plus flexible. Les stocks constituent une sécurité, celle de pouvoir répondre rapidement à la demande des clients en cas de commande urgente ou non anticipée. Si le stock est réduit au maximum, l’entreprise risque de ne pas pouvoir satisfaire le client et de passer à côté d’une vente. 

C’est pourquoi il est nécessaire de s’adapter, en faisant par exemple varier le volume de travail des salariés. L’entreprise peut alors avoir recours au personnel intérimaire ou aux CDD (contrat à durée déterminée). Elle peut aussi modifier le volume d’heures travaillé en ayant recours aux heures supplémentaires ou complémentaires. 

Enfin, la méthode d’approvisionnement doit être flexible, et permettre de faire varier la date de commande ainsi que les quantités commandées.

Impossible de songer à réduire ses stocks si le produit est complexe à fabriquer. Il faut donc concevoir des produits rapides à assembler. Cela passe en premier lieu par le choix de la matière première, qui doit être facile à obtenir. Les tâches d’assemblage doivent être les plus simples et moins nombreuses possibles et le processus de fabrication industrialisé au maximum. Les équipements doivent être fiables, ce qui nécessite une maintenance préventive régulière.

Pour réduire le délai d’obtention, il faut diminuer le délai de livraison, d’où la nécessité de se rapprocher au maximum des fournisseurs et des clients. Toutefois, cela n’est parfois pas possible, notamment pour les produits qui viennent de marchés à bas coûts. Il peut alors être intéressant de trouver des fournisseurs de substitution, ou de négocier avec le fournisseur principal des délais plus courts.

Un autre point essentiel dans le délai d’approvisionnement est le temps de passation de la commande. Émettre un bon de commande, l’envoyer au fournisseur pour qu’il le réceptionne puis le traite peut faire perdre du temps. L’EDI (échange de données informatisées) offre un gain de temps non négligeable puisqu’il va automatiser tout le processus.