Les aides au commerçant

Quand il ouvre son magasin, le commerçant peut trouver de l’aide auprès de nombreux tiers comme des sociétés privées, des associations, des organismes étatiques, départementales ou régionales. Ils ont la charge de le guider dans ses démarches de création, puis de l’accompagner dans le lancement de l’activité et enfin dans la gestion au quotidien. Il faut dire qu’il y a parfois tant à maîtriser, qu’une aide extérieure n’est pas négligeable, qu’elle soit financière ou qu’elle prenne la forme de conseils.

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Travailler avec une agence marketing de communication

Faire connaître son commerce, réaliser de la publicité pour parler des produits, mettre en place des actions de communication afin d’attirer de nouveaux clients et fidéliser les plus anciens ne sont parfois pas une mince affaire. C’est pourquoi, certains commerçants se tournent vers des agences spécialisées. Elles interviennent en amont du lancement de la campagne afin dans un premier temps de comprendre la stratégie de l’entreprise, puis, de réaliser des propositions en tenant compte du budget. Parmi les actions possibles, l’agence peut : 

  • Réaliser des publicités sur différents formats : médias de masse comme télévision pour les commerçants ayant des budgets conséquents, presse locale ou spécialisée, affiches… ;
  • Mettre en place une stratégie web : création ou refonte du site Internet, communication sur les réseaux sociaux… ;
  • Organiser un événement : inauguration de la boutique, présence sur un salon professionnel ;
  • Gérer les relations presse via notamment l’envoi d’une revue de presse ;
  • Faire vivre le point de vente : événements, publicités sur le lieu de vente.

Sous-traiter sa comptabilité à un expert-comptable

Tenir une comptabilité est une obligation pour chaque commerçant. Mais souvent, par manque de temps ou de compétences en la matière, il s’avère beaucoup plus facile d’avoir recours à un expert-comptable que de le faire soi-même. Le commerçant peut ainsi plus facilement se concentrer sur son cœur de métier et laisser tout l’administratif au comptable.

Car il faut savoir qu’au-delà de la comptabilité, le cabinet peut effectuer d’autres missions annexes comme les déclarations fiscales telles que la TVA, l’impôt sur les bénéfices ou la CET (contribution économique territoriale). 

Si le commerçant a des salariés, l’expert-comptable peut également s’occuper de toute la partie sociale (déclaration préalable à l’embauche, réalisation des contrats de travail, des fiches de paie et des déclarations sociales). Il peut aussi réaliser certaines formalités juridiques, notamment des démarches liées à la création. Enfin, l’expert-comptable a un devoir de conseil auprès de ses clients.

Calcul de la comptabilité

Faire appel à un cabinet de consulting

Le recours à un cabinet de consulting permet souvent de gagner en expertise et de créer de la valeur. Catalyseur du changement, il intervient dans une optique d’amélioration des process sur l’ensemble de la chaîne de production (supply chain, logistique, production, commercialisation…) et/ou sur les services supports (système d’information, ressources humaines, service financier…) mais également en stratégie.

Concrètement les consultants commencent par se familiariser avec l’entreprise, en réalisant un état des lieux, puis proposent des innovations. Comment choisir ? Certains cabinets sont très gros, d’autres à taille humaine, certains sont spécialisés quand d’autres sont généralistes…à l’entreprise de trouver la bonne formule compte-tenu de son besoin.

Prendre une assurance

Les commerces sont confrontés à tous les types de risque : incendie, inondation, catastrophe naturelle, bris de vitrine, vol, actes de vandalisme…La souscription d’une assurance se révèle donc parfois essentielle pour se protéger. L’entreprise peut ainsi décider de couvrir ses stocks, ses immobilisations ou même ses salariés. L’assurance peut prendre différentes formes : assistance juridique, aide matérielle pour accélérer la reprise de l’activité, indemnisation financière afin de couvrir le préjudice subi…

Toutefois, l’assurance la plus connue, et la plus fréquemment souscrite est l’assurance responsabilité civile professionnelle. Elle couvre tous les dommages subis par l’entreprise, qu’ils soient corporels, immatériels ou matériels, en raison d’une imprudence, faute ou négligence, commise par l’entreprise, un de ses produits, une de ses prestations, ou un salarié.

Obtenir une aide financière

Il existe un grand nombre d’organismes capables d’octroyer une aide financière aux créateurs d’entreprise, même si elles sont parfois conditionnées par la réalisation d’un dossier ou qu’elles s’adressent uniquement à certains publics : 

  • Prêt d’honneur, sous réserve de la présentation du projet écrit puis orale à un jury ;
  • Concours à la création d’entreprise, avec généralement les mêmes conditions que pour le prêt d’honneur ;
  • ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) et maintien de l’ARE (allocation de retour à l’emploi) pour les demandeurs d’emploi indemnisés ;
  • Dispositif ACRE (quasi-exonération de charges sociales pour la première année d’activité) et NACRE (aide au montage du projet, prêt bancaire à taux zéro, accompagnement) pour les bénéficiaires de minimas sociaux, jeunes et demandeurs d’emploi ;
  • Autres aides des conseils régionaux et généraux, des fondations d’entreprise, de BPI France…

Ces aides financières peuvent également provenir des proches du créateur et s’appellent alors la Love Money. Ses amis ou sa famille réalisent des apports afin d’augmenter les capitaux. Ils deviennent de ce fait associés de l’entreprise, et ont en contrepartie un droit de vote aux assemblées et une part du bénéfice, sous forme de dividendes, s’il est décidé d’en attribuer.

Enfin, de parfaits anonymes peuvent également venir en soutien, grâce au crowdfunding, littéralement financé par la foule. Il existe d’ailleurs trois grands types : 

  • Crowdlending : prêt ;
  • Crowdfunding : don ;
  • Crowdequity : prise de participation.

Ces campagnes fonctionnent par cercle : le premier cercle à donner/prêter est celui des proches, le deuxième celui des amis et de la famille des proches, et enfin le troisième et dernier celui d’inconnus.

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Obtenir un prêt bancaire

Parfois, quand les apports ne sont pas suffisants, et que les besoins de financement sont élevés, les capitaux propres sont complétés par un prêt bancaire. Il faut alors réaliser un business plan, comprenant une partie rédactionnelle présentant le projet, et une autre les états financiers prévisionnels (compte de résultat, bilan, plan de financement initial…). Ce BP doit convaincre le banquier d’investir dans le projet.

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