L’archivage et l’historisation

La durée légale de conservation des documents
- 3 ans pour certains documents juridiques, notamment ce qui touche aux assemblées générales, et pour les déclarations d’impôts ;
- 5 ans pour certains documents sociaux comme les fiches de paie ou les certificats de travail ;
- 10 ans pour la majorité des documents comptables, commerciaux, bancaires et d’assurance ;
- 30 ans pour les autres documents juridiques et sociaux ;
- Sans limite de temps pour les documents concernant les maladies professionnelles et les accidents du travail.
Focus spécifique sur les règles de conservation des factures
En effet, il faut savoir que les factures sont des documents essentiels puisqu’elles ont plusieurs fonctions :
- Juridiques : elles prouvent le transfert de marchandise ;
- Fiscales et comptables : elles permettent de déduire la charge ou de constater le produit, ainsi que de déduire la TVA ou de la collecter ;
- Commerciales : elles détaillent certains aspects de la relation commerciale.
Les factures peuvent être conservées en version papier ou numérique avec des conditions à respecter dans un cas comme dans l’autre :
- La facture électronique est conservée au moins pendant 3 ans sous ce format ;
- Il est possible de numériser la facture papier et de la conserver au format digital si :
- Elle peut être reproduite à l’identique ;
- Les ajouts et annotations éventuelles apparaissent ;
- Elle est authentifiable ;
- Les règles de contrôle interne d’archivage sont respectées.
- Les factures électroniques doivent être conservées sur des serveurs établis en France, dans un pays de l’UE ou dans un pays pouvant garantir les mêmes règles.

La conservation des données personnelles
En matière de conservation des données, il est ainsi prévu que l’entreprise fixe des durées en rapport avec l’objectif fixé. Il existe trois grands groupes définissant le cycle de vie des données personnelles :
- Conservation en base active : les données sont alors facilement accessibles ;
- Archivage intermédiaire : elles sont consultables de façon ponctuelle ;
- Archivage définitif, où les données peuvent être anonymisées et uniquement utilisées à des fins statistiques.
La dématérialisation des documents
A la clé :
- Un gain de place non négligeable et donc des économies en termes de loyer et de charges locatives ;
- Une diminution des risques de perte de données (incendie, inondation) ;
- Un gain de temps pour chercher des documents et trouver ce que l’on souhaite, souvent grâce à un moteur de recherche, avec la possibilité de taper des mots clés ;
- Une consommation moins importante de papiers, et donc un impact environnemental moindre
Toutefois, il faut le faire dans les règles de l’art : la conservation des données sur des serveurs sécurisés est nécessaire, afin de réduire les risques de piratage. Les informations peuvent par exemple être chiffrées grâce à un algorithme. L’utilisation de comptes utilisateurs personnels, avec un mot de passe compliqué, unique et changé régulièrement est également important. Enfin, les serveurs doivent faire l’objet de sauvegardes régulières.
A noter qu’il existe plusieurs stades de dématérialisation qui vont du simple coffre-fort électronique au logiciel GED (gestion documentaire).

L’organisation des archives
- Par nature de documents ;
- Par date ;
- Par client ;
A noter qu’il est possible de combiner plusieurs axes de recherche, notamment pour les documents sous format numérique. Toutefois, il est essentiel pour cela d’avoir saisi initialement les bonnes données.
Le Z de caisse et l’historique de vente
Le premier est le Z de caisse, un ticket édité à partir du logiciel de caisse, qui totalise les ventes de la journée. Y sont présents un certain nombre d’informations d’ordre général (date d’édition, nom du responsable de caisse, horaires d’utilisation de la caisse…) ainsi que comptables (chiffre d’affaires réalisé, sommes encaissées et décaissées…). Il doit donc être saisi afin de comptabiliser les produits mais aussi la TVA collectée.
L’historique de vente regroupe quant à lui toutes les informations provenant des achats des clients (produits achetés, panier moyen, récurrence d’achat…). Son exploitation est nécessaire afin d’obtenir des statistiques générales mais également pour personnaliser au mieux l’expérience client, proposer des offres ciblées et fournir la réponse la mieux adaptée en cas de réclamation du client.
Parcourez nos articles sur l’archivage et l’historisation
Nos guides les plus lus
RESSOURCES